Ateliers Culturels et Artistiques

Écriture ludique et participative / Jeux d’écriture / Oulipo / Écriture sous contrainte / Textes courts / Nouvelles / Cut up / Ecriture & arts plastiques / Ecriture & cuisine / Ecriture en famille/ Autofiction / Réécriture / Aide à la rédaction / Collecte de parole / Histoire de vie / mémoires / Histoire de vie collective / Histoire d’un lieu / Lectures publiques / Lire ensemble / Bibliothèque mobile / Lectures à domicile / Dîner Lecture...


vendredi 24 avril 2015

Je me souviens...

Je me souviens...
Des gros camions des établissements Priou, marchands de bestiaux, qui venaient sélectionner puis chercher 5 ou 6 vaches à la maison, le dimanche matin avant la traite pour le concours de la meilleure laitière. Quelquefois, elles partaient avec leurs petit veaux. Papa aussi partait avec les camions pour récupérer des animaux dans toute la commune : il fallait faire le tour des exploitations et veiller à ne vexer personne - Être certain de sélectionner une bête dans chacune des fermes visitées -.Avant la foire, les vaches étaient parquées ”Pré des treilles” à côté de l’église, là où il y a une école maintenant. Parfois, les gens en profitaient pour ramasser les bouses laissées sur le trajet jusqu’à la foire.
Nous étions tout heureux et fiers d’aller là-bas l’après-midi avec Maman, retrouver Marguerite, Normande, Championne…

Je me souviens…
On allait à la foire pour découvrir les nouveautés : le premier réfrigérateur, la TSF, puis la télé, le lave linge… Quand on avait besoin d’un électroménager à acheter, on attendait la foire. Il y avait des “prix foire”, des prix cassés : c’était les soldes de l’époque ! Quand on s’était mis d’accord, qu’on avait fait affaire, on se tapait dans la main.

Je me souviens…
De la place Saint-Martin. Y’avait la quincaillerie, là ou est la marie maintenant. j’y apportais les échantillons pour papa, les c’est eux qui faisaient les analyses de vin. Moi, c’est là où j’ai acheté le premier cadeau de fête des mères maman. .
Y’avait le maréchal-ferrant, un chapelier. Et la sabotière, aussi. Mme Moulet, rue Charles Lecour. Elle vendait les sabots que son mari faisait, C’est là que maman nous chaussait.

Je me souviens…
Cette année là, nous avions tenté de faire gagner les jumeaux nouveaux nés de Michel V. en panier garni, personne n’en a voulu. Ils doivent avoir 15 ans, maintenant…

Je me souviens…
Dans les années 80, on faisait en une foire le Chiffre d’affaires d’un mois. La foire était une journée commerciale. Maintenant, la foire, c’est plus de la communication que du commerce : Avant, on faisait découvrir les produits, maintenant avec internet, les clients en connaissent plus que nous!

Je me souviens…
La foire, c’est traître : vous allez de stand en stand, vous buvez un coup avec chacun, et vous vous retrouvez murgé, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Je me souviens…
L’année où la Sèvre à débordé. Cette année là, il avait plu tout le mois d’avril.
le terrain sur l’herbe était impraticable, on avait été rapatrié sur les parkings.
çà n’avait pas été triste !! Sûr, il a fallu faire des trous pour accrocher les bêtes sur le bitume.
Je me souviens…
De la décoration et de l'aménagement des stands.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire